Modélisation et atlas des inondations Argens

Phases et tâches principales

• Phase 1 – État des lieux et préparation des données : inventaire et compilation des données historiques (pluies, événements hydrométéorologiques, cartes d’inondation), acquisition et correction des données topographiques (MNT/MNS/MNH, Lidar HD, orthophotos, BD TOPO, BD OCSOL/OSCOL), recueil des ouvrages et réseaux (ouvrages enterrés, réseaux EP), définition de la structure du modèle et des paramètres d’infiltration/interception/ruissellement.

• Phase 2 – Analyse hydrologique et pluies caractéristiques : définition des pluies caractéristiques à simuler et des trois niveaux de saturation des sols, définition des périodes de retour (ex. 10, 50, 100, 1000 ans), analyse d’événements historiques pour calibration/validation et production des fichiers d’entrée hydrométéorologiques.

• Phase 3 – Modélisation 2D/1D et cartographie : réalisation des simulations de ruissellement et débordement pour les scénarios définis (3 niveaux de saturation × 4 pluies de référence), maillage homogène jusqu’à 5 m (affiné <3 m dans écoulements concentrés et zones sensibles), prise en compte du sursol, sous-sol et des réseaux pluviaux, estimation des hauteurs et vitesses d’eau, gestion et quantification des incertitudes, production d’un atlas cartographique et des couches SIG (MOS, zones inondables, aléas) avec métadonnées.

• Phase 4 – Exploitation du modèle (optionnelle) : exploitation opérationnelle du modèle pour produire extractions par sous-bassins (>10 km²), zones endoréiques, métriques hydrologiques (débits de pointe, temps de propagation), définition de seuils d’alerte et cartographies d’aide à la gestion/crise.

Livrables et formats

• Rapports d’analyse par phase, mémoires méthodologiques, fichiers SIG vectoriels/rasters, couches MOS haute définition, métadonnées détaillées, atlas cartographique parcellaire, jeux de données pour exploitation (tables, rasters, modèles paramétrés).

Exigences techniques clés

• Maillage maximal 5 m (affiné <3 m en zones d’écoulement concentré/urbaines).
• Utilisation et intégration de jeux de données radars/antilope/panthère et références hydrologiques/hydrauliques pour calibration et validation (au moins 3 événements réels pour vérification).
• Architecture de modèle reproductible, actualisable et fournie avec l’ensemble des fichiers SIG et métadonnées.

Contraintes de qualité et de restitution

• Restitutions techniques en réunions de co-pilotage/cotech et fourniture de tous les fichiers sources, traces de traitement et fiches de métadonnées pour assurer réplicabilité et exploitation future.